Huit ans après avoir marqué l’histoire avec son Millennium Falcon à 800 euros et 7 541 pièces, Lego franchit un nouveau cap : le premier set à 1 000 euros. Et pas pour n’importe quel vaisseau : c’est l’Étoile de la Mort, revisitée dans une version diorama géant de plus de 70 cm de haut et 79 cm de large.
Plutôt qu’une sphère fermée comme les précédentes, L’Étoile de la Mort UCS (Ultimate Collector Series) adopte une coupe verticale où toutes les scènes cultes sont visibles en même temps.
On y retrouve :
- Le hangar accueillant l’Empereur et sa navette impériale.
- Le bloc de détention avec l’évasion de Leia et Han.
- Le compacteur à ordures avec R2-D2 et C-3PO en sauveurs.
- La salle du conseil où Vador étouffe un officier trop sceptique.
- Le duel final entre Luke, Vador et l’Empereur dans la salle du trône.
- Sans oublier le passage mythique du balancement au-dessus du vide.
Avec ses six niveaux accessibles via un turbolift, ce set est pensé pour recréer toutes les séquences marquantes de Un Nouvel Espoir et Le Retour du Jedi.
Lego L’Étoile de la Mort : Un record de minifigurines et des clins d’œil inattendus
Le set embarque 38 minifigurines, un record pour Lego. On y trouve plusieurs versions de Luke et Han, l’Empereur, des gardes rouges… et même un stormtrooper en jacuzzi en guise d’easter egg.
Cerise sur le gâteau : il semblerait que Galen Erso et le directeur Krennic (issus de Rogue One) soient de la partie, ce qui ferait de ce set une véritable anthologie Star Wars en Lego.
Un prix vertigineux… mais assumé
Proposé à 999,99 euros, L’Étoile de la Mort n’est pas le set Lego le plus gros (la Tour Eiffel et le Titanic le surpassent), mais il incarne la nouvelle stratégie de Lego : séduire un public adulte, prêt à investir dans des pièces de collection qui tiennent autant de la déco que du jouet.
La sortie est prévue le 1er octobre pour les membres Lego Insiders, puis le 4 octobre pour le grand public. En bonus, les premiers acheteurs recevront un TIE Fighter avec support de hangar impérial.
Faut-il craquer ?
Ce set n’est clairement pas pensé pour tous les budgets, mais il coche toutes les cases : nostalgie, jouabilité, richesse de détails et effet déco. Contrairement au Millennium Falcon UCS, il est plus « adapté » dans un salon grâce à son format diorama ouvert.
Pour les fans hardcore, il s’agit peut-être du set Star Wars ultime, et pour Lego, d’un nouveau pari sur le marché adulte… qui, vu les chiffres record de la marque, semble déjà gagné.